Partie Rôle Play

Messages : 115 Date d'inscription : 03/03/2011 Age : 30

Le jeu va donc commencer, voici l'ordre de passage :

Tex
Jack
Murmandamus
Fenrir
~~Mickael Rush~~ Abandon par manque de temps
Dekstor

Vous ne pouvez rejouer (lancer les dés) que quand tout le monde est passé.

Cette partie est réservée au RP exclusivement !!! La progression se fait dans l'autre sujet. Vous devez parler uniquement en RP. Cette partie me servira en tant que MJ à vous communiquer les informations nécessaire à la progression du jeu.

Notes :

Vous pouvez former une équipe, mais vous serez toujours seul dans un combat !

Vous pouvez commercer entre vous.

Messages : 58 Date d'inscription : 06/03/2011

Je quitte rapidement Artanara. Je n'aime pas les grandes villes. Les bourges, les nobles et autres aristocrates...ils me dégoutent toujours autant. Des merdeux en barre. Hypocrites arrivistes. Vendent leurs âmes pour un nom.
Et les mendiants...on dirait qu'ils portent toute la misère du monde sur leur dos. Qu'il se bougent un peu pour changer au lieu de simplement tendre la main et attendre. Attendre quoi d'ailleurs au juste ?

Les villes...dire que j'en rêvais autrefois. Un bordel ouais...Mais bientôt ce sera différent.

J'ai troqué quelques peaux de bête et ma hache contre un bouclier en bois et une épée. Cet équipement est de basse qualité, mais y avait pas mieux de disponible. Et il me sera certainement plus utile pour la suite. Du moins au début...

A peine sorti d'Artanara, je me tourne vers l'Est...au loin se trouve ma première étape : les Montagnes d'Eredir.
Approximativement 400 km avant d'y arriver...soit plusieurs jours de marche. Même pour moi. Sur les plaines arides de Tendra qui plus est. Tsssss....dans quoi je me suis embarqué ?

Je jette un dernier regard à ma besace. Quelques morceaux de viandes séchées. Pas de quoi faire un festin, mais pas besoin de plus. Cela devrait suffire pour le moment. Doit y avoir de quoi se ravitailler sur le chemin.

J'entame la route. Terrain plat...peu d'arbre...sol rocailleux...marche rapide. Mais surtout ce foutu soleil. Bordel. Pas habitué. Mes forêts du Nord sont pas comme ça. L'hiver rigoureux et l'été aussi...rien à voir avec ce plat infini. Le soleil cogne sur le crâne...parfois du mal à garder l'œil ouvert. Enfin, le seul qui se ferme.

Et pourtant il le faut.
Près d'un terrier..Enfin terrier..d'un gros trou, un bruit me tient en alerte. Animal rampant...serpent ? Je me retourne. Nan.

Connait pas ce truc. On dirait une limace mais en plus gros, beaucoup plus gros...c'est tout vert et visqueux. Et vu la couleur de sa bave, quelque chose me dit qu'il vaudrait mieux éviter d'y toucher et que ça doit pas forcément se bouffer ce truc.
Pas con le bouclier Friegen.
Dégager ? Pourquoi pas...le combat n'est pas forcément utile. Mais cette connerie à l'air rapide...et cette bave, mieux vaut éviter de tourner le dos.
Je tends mon épée...la limace visqueuse s'avance...j'espère au moins qu'une fois crevé ça chlingue pas cette merde.

Et ben voilà...cette merde ca chlingue comme pas possible. J'aurai dû m'en douter. Bordel de merde.
Tandis que je détourne mon regard de ce cadavre puant, un scintillement retient mon attention en direction du trou.

Y a un truc qui brille dedans.
Après avoir inspecté le trou..Je finis par trouver de l'or et une bouteille de potion de santé.
Eh ben..sacré butin...cette limace visqueuse devait apprécier les objets brillants. L'or et le verre avait dû l'attirer et a du piquer ça à un voyageur.

Toujours ça de gagner pour cette première journée de marche.

Le soleil m'écrasant trop le crâne...je décide en effet de m'arrêter quelques kilomètres plus loin, pour me reposer.

Sujet: Re: Partie Rôle Play Jeu 10 Mar 2011 - 13:37

L'intendant du palais lui avait donné son itinéraire... Le chemin indiqué passait par le sud ouest de la ville pour repiquer vers l'est en traversant les zones arides des plaines de Tendra... Connaissant le coin, il savait à quel point ces endroits regorgeaient de pièges, sans parler du manque d'eau qui avait tué plus d'un guerrier renommé....

Aussi se décida-t-il à remonter un peu pour se tenir au plus près de la forêt qui longeait ces plaines, un endroit où trouver de l'ombre, de l'eau et de quoi subvenir était à son avis bien plus simple et moins dangereux... Les trois bouts de viande séchée qu'il avait volé en se rendant à Astarana ne devait lui servir qu'en cas de dernier recours.

C'est ainsi qu'une fois sorti de l'enceinte de la ville, il se mit à grimper en haut de la colline en direction des arbres... Il savait que cela ne lui permettrait pas d'avancer aussi vite en direction des montagnes d'Eredir qu'il l'aurait voulu mais il espérait rattraper son retard par la suite...

Après plusieurs kilomètres de marche, alors que le soleil avait passé le zénith que depuis quelques heures, il s'arrêta sur un arbre mort trainant par là pour se reposer un peu. A peine installé, il entendit du bruit dans les bosquets à quelque pas de là... Aussitôt il se remit debout et leva son bouclier, ce qui lui sauva la vie car sinon la patte de l'ours qui se tenait devant lui l'aurait décapité. Profitant que son adversaire était déséquilibré après avoir donné un coup pareil, il dégaina et le combat commença.

Face à cette montagne de muscles, il eut du mal à tenir, lui qui était si maigrement équipé... Son épée ressemblait presque à un cure dent face aux griffes et aux crocs de cette bête. Devant ce déséquilibre, il n'eut qu'une solution : agir rapidement avant que l'ours ne puisse réagir. C'était risqué et un faux pas pouvait entraîner de graves blessures si ce n'était la mort.
Il laissa son expériences prendre le dessus et, sur une prière adressée à Kantas-Barat le dieu de la guerre chez lui, il entra dans une sorte de transe. N'agissant plus qu'instinctivement, il réussit à éviter la plupart des attaques de l'ours, tout en lui en infligeant de différentes tailles sur les jambes et le dos... Bientôt ce dernier eut du mal a tenir sur ses deux pattes arrière, ses jambes commençaient à fléchir et Murmandamus sentit qu'il sortirait vainqueur.

Alors que le combat touchait à sa fin et qu'il retrouva tous ses esprits, l'animal tenta une dernière attaque. Murmandamus ne la vut pas venir et ne put l'intercepter entièrement. Alors que d'un revers il tranchait la patte de l'ours, il sentit les griffes acérées trouer sa chemise...

Dans un élan de douleur, il s'écroula et roula en contrebas, ce qui le sauva surement, l'ours étant immobilisé... Il mit quelques temps à retrouver ses esprits et à repousser cette douleur. Il put enfin se relever et alla achever l'ours qui se vidait de son sang. Son voeu avait été réalisé, il était de nouveau sorti vivant...

Sentant la plaie ouverte dans son dos, il se mit à la recherche d'un cours d'eau où se laver. Alors qu'il prenait à travers les fourrés ou se terrait l'ours, il tomba sur le cadavre d'un aventurier qui semblait avoir eu moins de chance que lui. Son bouclier avait volé en éclat et son torse avait été ouvert par une puissante attaque de l'ours. Il avait du le déranger durant son repas. Il s'empecha de récupérer l'épée presque neuve qui était tombée quelques pas plus loin ainsi que la bourse accrochée au coté du cadavre. Après un rapide calcul, il réalisa qu'il y avait la dedans l'équivalent de 9 pièces d'or...

Une fois arrivé au près d'un petit torrent, il enleva la chemise, ce qui eut pour résultat de le faire tituber de nouveau. Le sang qui avait commencé à coaguler s'était accroché à la chemise... Il put tout de meme nettoyer cette vilaine blessure et se pansa tant bien que mal avec ce qu'il avait sur lui, même s'il savait que ce pansement de fortune ne ferait pas l'affaire très longtemps.

Il reprit enfin la route et arriva aux abords d'un comptoir comme on peut en voir sur les routes. Ces institutions étaient le lieu de rendez vous de tous les braconniers du coin, ils savaient qu'ils trouveraient quelqu'un pour acheter leurs peaux. Ne sachant quoi faire de l'épée qu'il avait trouvé, il se décida à aller vendre la sienne qui commençait à être un peu usée. Cela lui ferait quelques pièces d'or pour plus tard.
S'apercevant que la femme debout derrière le comptoir était la patronne de l'établissement, il lui demanda s'il n'y avait pas moyen qu'il lui fasse un meilleur bandage et qu'il lui trouve un abri pour la nuit. Il n'avait pas trop envie de passer la nuit dehors avec tous ses rôdeurs et autres bêtes sauvages qui trainaîent dans les alentours. Elle accepta de lui reprendre son arme pour 8 pièces d'or et lui promit de lui trouver un logement. Il savait qu'il aurait pu tirer un meilleur prix de son arme de très bonne facture mais il avait aussi trouver un toit et il accepta donc sans marchander plus... Il avait surtout besoin de repos maintenant...

Messages : 58 Date d'inscription : 06/03/2011

RP de l'Arène. Je ne savais pas trop où le mettre...je me suis dit pourquoi pas là XD

Après une bonne nuit de repos, je reprends la marche. Les Montagnes d’Eredir sont encore loin.

Par contre, cette fois-ci, bien que mon épée est au fourreau, je reste prêt à dégainer.
Ces régions sont habitées. La grosse limace n’était qu’un aperçu. Va donc savoir qu’elles autres bestioles trainassent dans les parages.
Pas que ça me dérange de trucider ces gros trucs. Au fond, c’est eux qui viennent me faire chier. Leur problème s’ils se retrouvent les tripes à l’air. Nan…moi ce qui me fait chier, c’est qu’une fois crevé ça chlingue.

L’ironie est que sur le chemin, ce n’est pas une odeur qui me surprend. Mais un bruit. Un brouhaha plutôt. Ca vient de plus loin sur le sentier. Ce bruit…bruit de foule. De l’humain ? Ici ?

Je continue sur le sentier. Vais pas changer de direction, c’est ma route de toute façon. Puis je les vois…plus bas sur la plaine, un immense chapiteau est dressé. Trop loin de la ville, trop près de rien. Qu’est ce qu’ils foutent ici ces cons ?
Un truc illégal bien voyant sur le bord de la route. Rien à dire…ça pue cette histoire.

Passer sans réfléchir. J’aurai aimé le faire. Eux n’ont pas l’air de cet avis.
Malgré ma sale gueule et mon arme ils semblent heureux de me voir. L’un deux m’accoste même les bras ouvert jurant par tous les dieux de la création qu’il n’avais jamais vu de guerrier tel que moi. Du lèche-cul…ça sent vraiment mauvais ce bordel. Il me cause d’un concours où je finirai sans nul doute gagnant. Casse-couille comme pas possible, il en rajoute des tonnes.

Un autre derrière lui vient à sa rescousse :
« Etranger, l’inscription est gratuite et la récompense composé de pièces d’or. Et les frais médicaux sont à notre charge. »
Là on parle la même langue…

Combats illégaux. Voilà leur gagne-pain. Ils sont bien entendu au courant pour le Graconnia. Mais pas assez costaud, et surtout trop lâches pour aller à l’aventure, ils préfèrent y voir l’occasion de faire du profit.
L’unique route pour aller d’Arcandia vers les monts d’Eredir. De nombreux fous armés passeront par là. Ces derniers combattent dans l’arène, tandis qu’eux ramassent les bénefs d’entrée et ceux dégagés par les paris. Pas con quand on y pense.

J’accepte de participer. Pas que j’aime ça, mais ces lieux clandestins grouillent de marchands. Quelques babioles intéressantes doivent bien trainer. La partie compliquée résidant à chopper la dite récompense.

L’homme me fait entrer sous le chapiteau et attendre dans une salle. Pas longtemps. Il vient me chercher et me dirige vers l’arène. Soi disant qu’ils ont déjà dégoté un adversaire. La belle affaire.
« Dis Etranger, c’est quoi ton nom ? »
« Friegen »
« Euh..t’as rien d’autre ?
« Kallen »
« Ouais bon ok laisse tomber, on va s’en occuper. T’as buté un monstre récemment ? »
« Une limace. »
Je le regarde. Il ose pas rétorquer mais ne sait pas trop si je suis sérieux ou si je me fous de sa gueule.

Il me balance vite fait les règles. Trois rounds, limite de temps, points aux blessures infligées. Pas eu le temps de tout de comprendre, ni de poser des questions. Mais bon, en gros celui qui tabasse l’autre gagne. Sont pas cons, mais z’ont pas inventé la poudre non plus.

J’entre en scène et enfin je peux voir où je suis. Dans une grande arène en place sous le chapiteau. Pour le moment je suis seul. L’autre type débarquera surement de la porte d’en face. Tout autour y a les tribunes et du peuple. Beaucoup de peuple. Ils hurlent, boivent, parient. Tssss….les humains. Qu’y a-t-il de pire sur ce monde ?

Le son d’une cloche. Le combat va commencer. Un type gueule de tous ses poumons pour exciter la foule. Il décrit ce cirque comme le combat du siècle. Le pire c’est que les gens ont l’air de le croire. Et moi, je sais même pas sur quoi je vais tomber. La bonne blague…

Il annonce les candidats. Tout d’abord, le « Guerrier tueur d’Ours ». A l’évocation de ce nom, la foule part dans une véritable hystérie. Bordel…c’est écrit sur ma gueule ou quoi que je bute des ours ? Merde quoi…
Mais à ce moment, la porte d’en face s’ouvre. Un mec entre. Armé. Epée et simple bouclier lui aussi. Jusque là ça me va. Tueur d’ours ? Le problème c’est que ça n’a pas l’air d’une blague…et vu comme il est costaud pas dit que l’ours dormait.
Etonnamment. Je bloque sur ces cheveux. Jamais vu cette couleur. Couleur terre de sang. C’est qui ce type ?

« Et voici le Géant Barbare ! »
Nouvelle hystérie de la foule qui me fait sortir de mes pensées.
Géant Barbare ? De moi qu’il cause ? Je t’en foutrai du barbare moi. Tu me diras, ça fait mieux que trucideur de Limace pour le coup.

La cloche résonne une nouvelle fois. Cette-fois on y va pour de bon. Le gamin me fait un clin d’œil. Provocation ou me souhaite bonne chance ?
Il m’attaque le premier, je pare. Mais aussitôt je sens une douleur à ma jambe. Un cri s’étouffe dans ma gorge. Il m’a eu. Rapide. Tssss….il sait se battre. Cet insolent se permet même d’avoir un sourire sur le coin de ses lèvres. Finalement le coup de l’ours c’était peut être vraiment pas des conneries.

De mon côté, pas appris la science du combat, mais je sais répliquer. Je lui rentre dedans et le frappe…avec le bouclier. Même s’il met le sien pour le parer, ça le surprend. Une ouverture. Un coup d’épée bien placé. Touché sur le côté. Il a pas aimé ça. A mon tour de sourire.

On est tous les deux sur l’offensive. On ne veut rien lâcher et imposer son rythme à l’autre. Mettre la pression. On attaque en même temps, sans vraiment défendre. Pour ce premier acte, on cherche seulement à savoir qui tape le plus fort. Lequel des deux craquera le premier. Les spectateurs en ont pour leur pognon.
La cloche résonne pour annoncer la fin du round que j’ai du mal à me retenir de lui en foutre une dans la gueule. Y a pas qu’à la jambe qu’il m’a eu le saligaud. Rien à dire, ce môme sait se battre. Mais à qui tape le mieux, moi le meilleur. Touché une fois à l’épaule et deux fois sur le côté, blessures plus importantes. Les arbitres me déclarent vainqueur de la première manche. Pas plus mal.

A peine le résultat annoncé, que l’on repart. Mais cette fois la fatigue et les blessures font leurs effets. Attaques moins précises et on décide enfin de se servir de nos boucliers de manière défensive. Je prend l’initiative et je passe à l’attaque. Et ça paye ! Je le blesse au bras, mais il a du caractère et de la vitesse. Sur le même coup il contre-attaque et me blesse également au bras. Je recule, il en profite pour avancer. Il trouve la faille, aidé par son élan il trouve l’épaule. Cette fois à moi de répliquer et de profiter de son élan. Je suis bien sur mes jambes et lui s’est trop avancé. Je retouche la blessure à l’épaule que j’avais faite au premier round. A lui de reculer…mais moi je ne le suis pas. Faut que je me concentre. Ne pas se précipiter où je vais le payer. Au final, ce sont les seules blessures que nous nous infligeons sur cette manche. Partie nulle donc. La dernière nous départagera.

La cloche sonne à nouveau pour le round final. Et tandis que je m’attendais à le voir me sauter dessus, il reste au contraire arqué derrière son bouclier. Il m’attaque certes. Mais pas à fond…ses attaques sont mollasses… Qu’est-ce qu’il fout ? Et je comprend. Son épaule doit être en piteux état et ne permet plus à son bras d’avoir la force nécessaire pour me blesser. Il doit commencer à souffrir. Ses blessures sont plus graves que les miennes. Celles du premier round et la fatigue réduisent sa mobilité. Il ne doit plus pouvoir compter sur sa rapidité autant qu’il le voudrait. Il sait que je peux trouver la faille et veut jouer la contre-attaque. N’ayant plus assez de force, il cherche l’attaque placée. Pas question de le laisser faire. Je lui fonce dessus pour tâcher d’en terminer le plus vite possible. J’insiste, je frappe, je cogne, mais il pare tous mes coups. Le round risque de se terminer sans qu’aucun d’entre nous ne touche l’autre.
Je décide alors de profiter de son épaule vacillante. Je colle nos boucliers ensemble pour bloquer le sien. Obligé de parer mon coup d’épée avec la sienne…et son épaule blessée. Comme prévu son bras ne tient pas…par contre il ne cède pas. Une détermination impressionnante rien à dire. Il m’empêche de porter le coup fatal. Je force encore. Il ne laisse qu’une petite ouverture au centre. Ma taille est un avantage. Un coup de genou le fait reculer. Le souffle coupé, il baisse enfin sa garde. Mon boucler redevient une arme et l’atteint à la mâchoire. Mais il reste sur ses appuis et se remet en garde.
La cloche sonne. Je ne saurai alors dire s’il vient d’être sauvé par le gong ou pas…ses blessures sont graves. Les frais médicaux si généreusement offerts lui seront plus que profitables. Pourtant il tient toujours sur ses jambes, prêt à se défendre…et malgré son handicap, j’ai à peine réussi à le toucher. Sacré adversaire.

Je lève mon épée pour le saluer et me retourne. Désormais ce type n’est plus mon problème. Je suis déclaré vainqueur, tout ce qui m’importe c’est la récompense.
Je quitte l’arène sous les ovations et les sifflets de la foule. Suivant ceux qui avaient parié ou non sur le « Géant Barbare ». Mais ça aussi je m’en fout. Surtout que je n’ai pas à faire le fier. Ma cuisse me brûle. La blessure que m’a faite mon adversaire est loin d’être superficielle, et avoir pris cette jambe comme appui lors du coup de genou n’a pas aidé à refermer la plaie. Finalement moi aussi je vais bien profiter des soins médicaux. Mais ça, pas question de le montrer à l’autre ça.

J’avais un mauvais pressentiment concernant leur toubib. Mais se sont pas foutu de notre gueule. Il sait y faire. Une fois soigné, je récupère la récompense : 25 pièces d’or, une potion de santé et aussi frais qu’à l’arrivée. Journée rentable. Un passage chez le marchand du coin, et un apport de ma bourse me permette de posséder mon bonheur : une armure légère.
En général, j’aime pas porter ces trucs. Mais bon…pourra servir. Sur le chemin j’aurai pas que des limaces et des tueurs d’ours comme adversaire, ni forcément de toubib dans les environs.

En sortant je retrouve mon « ami » qui avait tant vanté les mérites de mes muscles. Il me propose un contrat prolongé. Je le regarde d’un sale air. Chui pas une bête de foire. Mais avant de l’envoyer chier, je lui pose quelques questions sur mon adversaire…le tueur d’ours au cheveux terre de sang.
Il est encore avec le doc local. Malgré son sale état, il repartira aujourd’hui. Pas un hôtel au fond ici…surtout pour les perdants.
J’obtiens son nom, Murmandamus. Difficile de dire il vient de quel bled. Lui aussi par contre est sur la trace du Graconnia. Tssss…pas bon signe. Je serre mon poing. Pourquoi lui aussi ? Seulement de l’aventure et de la gloire ? Il veut richesse et pouvoir ? Les humains…rien de pire sur ce monde.
Mon « ami » comprend de lui-même à ma gueule qu’il doit aller voir ailleurs si les chèvres s’enculent. Moi je reprend ma route…

Le guerrier aux cheveux terre de sang…il est bon. Mais ce sourire insolent…il est comme les autres. J’accélère le pas…plus déterminé encore de trouver la bestiole.

Messages : 58 Date d'inscription : 06/03/2011

Assis près de mon feu de fortune, je regarde ma cuisse encore sanguinolente. Tssss....sale bête. Et dire que je vais devoir veiller toute la nuit pour vérifier qu'elle ne revienne pas.
Enfin pas ça qui me dérangerait...un bon coup bien placé sur le museau, faire voler ce qui lui sert de cervelle, et bouffer le reste au dîner ne serait-pas une mauvaise idée pour changer.

Je regarde derrière moi. Le brouhaha du chapiteau se fait encore entendre même à une heure aussi tardive.
Je ne suis qu'à quelques centaines de mètres d'eux. Mais pas question d'y retourner.

Pas trop déçu d'avoir quitté ce fichu campement...bien au contraire même. Des humais avides et puants...

Et cette sale bestiole ! Bordel, si je la retrouve je l'écrabouille en bouilli et je la donne à bouffer aux charognards du coin.

J'avais la tête ailleurs.
Venais de quitter ce maudit camp avec mon armure...baissé ma garde.
Normalement pas de bête si près des humains. Surtout pas comme celle là.

Une sorte de loup. Mais un grand loup au pelage gris brillant. Rien à foutre dans ces régions. Encore moins que la limace je veux dire...

Trop près du campement. Il n'a pas peur de l'Homme. Comme moi. Il a déjà dû en massacrer quelques uns. Toujours comme moi.

Il devait rôder dans le coin attiré par l'odeur du sang. Tenter de chopper un bout de viande.

Et ce connard m'est tombé dessus. M'a surpris. Comment j'ai fait pour ne pas le sentir venir ? L'entendre ?

Il sait s'y faire en plus. Malgré sa taille il ne m'a pas sauté à la gorge. Non, pas tout de suite. Il savait que je me protégerai. Fallait créer l'ouverture...m'affaiblir.
Pour ça qu'il a visé la cuisse...et il m'a pas loupé le conniaud.

A peine eu le temps de réagir, impossible de l'éviter. Pas habitué à cette armure plus lourde...moins de mouvement.
Va falloir faire plus gaffe la prochaine fois.

Mais bon, il savait pas sur qui il était tombé. Lui aussi a baissé sa garde. Les crocs pas assez planté, il a voulu insister...il a eu tort.
Moi je prend pas le temps de dégainer, ma première arme c'est mon bouclier. Ça lui a fait une nouvelle leçon tiens !

Coup bien placé là où ça fait mal : le museau.
Z'aiment pas ça les loups. Pas mortel loin de là...mais assez pour le faire chier.
Il a lâché prise et reculé...et tandis que je m'attendais à un second round il est resté là à me fixer.

Il me regardait, m'observait, immobile...Il me jaugeait ce salopard !
Il avait compris que je n'étais pas qu'un bout de viande.
Le coup au museau lui a mis la puce à l'oreille pour le coup.

Il a préféré faire demi-tour...jugé la situation trop risqué.

Et moi avec ma cuisse en sang, impossible de lui courir après. Bien essayé de l'insulter de tous les noms et le maudire en gueulant..rien à faire.
Il voulait pas se battre, juste bouffer.

Il est fort, très fort. Mais surtout intelligent. Il va continuer à attendre son heure...ou du moins celle du proie plus tendre.
Il veut pas se fatiguer. Connerie de bordel de merde.

Et moi maintenant me voilà immobilisé pour la nuit ici. Trop près de ce foutu campement de combat.
Demain ma cuisse ira mieux et je pourrai reprendre la route.
En attendant je veille. AU cas où la bête revienne. En espérant qu'elle revienne. Pour finir le boulot.
Mais je sais bien qu'il ne le fera pas...chui pas assez tendre pour lui.
Pas moi non...

Le seul truc que je me demande, c'est si il est assez intelligent pour savoir à quel point ça me fit chier d'être bloqué ici...à devoir supporter le brouhaha de ces maudits humains....

Messages : 29 Date d'inscription : 27/03/2011

Pete Agorr s'était préparé pour la longue route et lorsque l'annonce officielle de la recherche d'un nouveau roi fut proclamée, il était paré pour l'expédition. Il venait de découvrir la relation entre mathématiques et l’art de la musique, ce qui élevait en quelque sorte les Mathématiques au rang d’art. Il s’était confectionné un instrument à corde à la résonnance mélodieuse, qui le guiderait pendant la longue marche solitaire.

Il avait vu de nombreux guerriers déjà affutés également. Ils courraient surement à leur propre perte. Il fallait en effet commencer par survivre dans la région aride de Tendra. Or, à les voir y courir sans réfléchir, ils risquaient de vite mourir. Ah la bêtise humaine...Parfois un bel allié.

Il fallait rejoindre les montagnes d’Eredir. Il investit donc dans une toge avant toute toge. Car si elle serait bien inutile dans ce climat aride, nul doute qu’il en aurait bien besoin lorsqu’il aurait atteint le premier objectif, après la très longue marche qui s’annonçait.

Après avoir observé longuement le chemin, il décida de s’aventurer par le Nord des plaines. Il longerait ainsi la forêt, et souffrirait moins de la chaleur. En contrepartie, cela lui rallonger la distance à parcourir. Et surtout, la route s’avérerait probablement plus dangereuse, les créatures ayant elles-aussi besoin d’eau…Mais c’était probablement le meilleur calcul de manière à être sur de ne pas mourir de soif, et de tester ses armes. On n’allait pas au défi face à un Graconnien sans être sur de sa force.

Et très vite, il eut l’occasion de tester sa dague, que son ami alchimiste lui avait forgée. Alors qu’il flânait le long de la lisière d’Alembrebor, bien seul, en contemplant le paysage désert de végétations, il s’écroula, face la première contre le sol.

La première chose qu’il fit fut de rester le plus silencieux possible. Le sol était lisse, et la fatigue ne pouvait l’amener à tomber seul. Pas encore. Un piège d’un prétendant au trône ? Ou d’un simple chasseur ? Ou pire ? Il tourna légèrement la tête et aperçut une longue racine qui n’était, il en était sur, pas présente quelques secondes auparavant. Il n’eut pas le temps d’y réfléchir davantage car soudain, ce fut carrément le tronc relié aux racines qui surgit de la forêt, et une branche le frappa en plein visage, qui se retrouva de nouveau contre le sol, qui prit une légère teinte rougeâtre.

Le choc fut rude, mais son cerveau entra en ébullition. Ne possédait-il pas une lame censée percer les défenses du Graconnien ? Alors transformer ce Petit Tréant en bûchettes ne pourrait-être qu’un jeu d’enfant…A condition de pouvoir l’utiliser à temps, bien entendu. Il entreprit de ramper, pour s’éloigner des coups violents que la créature tentait d’asséner. Sa lenteur était son point faible. Arrivé à distance suffisante des branches pour ne même plus sentir le vent
qu’elles provoquaient sur son visage, il prit sa dague au niveau de la ceinture et se releva avec difficulté. La surprise causée avait en effet amplifié la
violence des coups, auxquels il n’avait pu se préparer.

Sa stratégie était déjà au point, grâce à l’adrénaline qui avait boostée la rapidité de communication des neurones. Il se déplaça lentement près d’un arbre, pendant que le tréant le « suivait ». Il s’accola au tronc et la créature se planta face à lui, reculant lentement ses branches, prenant l’élan nécessaire pour asséner le coup fatal. L’attente sembla interminable en attendant le coup. Et soudain, presqu’enfin pourrait-on dire, les branches fendirent l’air dans un claquement, d’un coup cinglant. Elles enlacèrent le tronc de l’autre arbre afin que le propre tronc du tréant viennent s’écraser contre la victime.

Sauf que la victime n’était plus à la place escomptée, mais déjà en train de découper les branches. Effectivement, un coup de dague suffisait à venir à bout des extrémités de la créature. La suite fut un jeu d’enfant, car coupé de ses membres, le tréant était incapable de faire quoi que ce soit. Pete le poussa donc dans le dos et le fit rouler, afin qu’il souffre un peu, avant de l’achever. Après tout lui, aussi avait souffert et il ne repartait pas sans séquelles. Mais à l’intérieur
même du tronc, il trouva une potion de vie. Le tréant aurait finalement tout perdu puisque les blessures seraient soignées…

_________________________

Pete reprit la route,guilleret donc, puisqu’il pouvait soigner ses blessures et avait vérifié l’efficacité de sa dague. Il se mit à jouer de son instrument mais à peine quelques mètres plus loin, il vit une plante sortir de terre, au rythme du son de sa mélodie. Mais ce qui justement sortit, coupa ce son agréable. Des cris stridents émanèrent en même temps. Avec un petit corps tout ridicule en guise de racine. Comme si après avoir un arbre, il devait se débarasser d’une brindille. Le temps que le cri strident ne sorte de terre et parvienne à ses oreilles, il avait déjà la plante…dont il se débarassa d’un violent coup de pied qui expédia
la mandragore bien loin de là. On ne gâche pas la belle musique. Il regarda le trou que la plante avait libéré et y trouva une peau, d’une créature qu’il ne
pouvait identifier. Peut-être se nourrissait-elle d’animaux et non d’eau ? Il faudrait qu’il étudie cela, en attendant, il devait trouver un endroit pour poser son fardeau et se reposer, à l’abri. Ce monde aride semblait plus dangereux et vivant qu’il n’en avait l’air…

Messages : 104 Date d'inscription : 06/03/2011 Localisation : Zéta

Le voilà enfin sorti de l'infirmerie... Des heures passées allongé à comater sous les potions pour l'empêcher de trop souffrir pendant qu'on le soignait...

En même temps, il était blessé bien plus gravement que ce à quoi il s'attendait en voyant cet homme s'avancer devant lui dans l'arène... Une fois encore, il avait été trop sur de lui... Une fois encore ce défaut avait failli lui coûter la vie...

L'attaque au bouclier, c'est ce qui l'avait surpris... On sentait que son adversaire avait dû le travailler ce coup là, il avait profité de la plus petite ouverture pour le sonner. Enfin, leçon reçue, leçon apprise, il serait le premier à retenter ce coup qui s'avérait si efficace dans les combats...

Bon, c'est pas tout mais il avait encore de la route à faire pour arriver à son but... En plus son adversaire avait pu partir avant lui, il ne devait donc traîner en aucune raison...

Il voulut accélérer le pas mais son dos se rappela à lui. Les plaies étaient encore trop fraîches, il ne pourrait pas aller bien loin ce soir...

Reprenant le sentier longeant la forêt, il se mit en quête d'un abri confortable et sûr pour la nuit... Exposé dans la plaine il serait une proie bien trop facile... Il ne devait pas mourir maintenant, la sorcière de son village l'avait promis à une grande épopée...

Perdu dans ses pensées, il faillit ne pas entendre le craquement des branches mortes derrière lui. On le suivait, et sans trop de discrétion. Affaibli comme il était, il se demandait si il pourrait tenir un affront de face. Aussi accéléra-t-il le pas autant qu'il le put pour trouver un endroit plus propice à une défense efficace...

Bientot il fut récompensé et trouva une légère butte sur la gauche du chemin... Il s'y cacha rapidement et attendit pour voir qui le suivait ainsi... Peut être avait-il rattrapé ce Géant Barbare, qui n'était pas si géant quand on y réfléchissait...

Soudain, derrière lui surgit un ours! Oui encore un! A ce rythme là, Murmandamus se dit qu'avant qu'il ait atteint les montagnes d'Eredir, la population d'ours brun serait en fort déclin... Si tous les plantigrades venaient le voir...

Bref, il fallait qu'il se concentre au lieu de laisser ses pensées divaguer... Dès que l'ours passa à son niveau, il oublia son dos et sauta, l'épée en avant pour assener un coup à la nuque...

Malheureusement, il sentit son dos se rouvrir et sonné par la douleur il ne put achever la bête directement...
Il se releva tout de même avant que l'ours n'ait pu réagir et réceptionna sa charge sur la pointe de son épée... Il avait appris de son dernier combat et réussit donc à éviter les erreurs bêtes qui lui auraient valu des blessures supplémentaires...

Le cadavre étendu à ses pieds, Murmandamus reprit son souffle avant de continuer sa route, ses pansements semblaient toujours en place...

Après quelques heures de marche, il trouva une vieille cabane délabrée qui semblait abandonnée depuis de nombreuses années... Il se demandait quand même qui avait l'idée de vivre dans une contrée aussi hostile. Quelle ne fut pas sa surprise quand en cherchant de quoi allumer un feu, il découvrit une cachette derrière le tas de bûches... Et pleine en plus... Un sac de petites gemmes qui pouvait très bien se vendre vu leur apparente pureté et une petite dizaine de pièces d'or... Finalement une journée pas si mauvaise...

Sur ces dernières pensées, Murmandamus partit se reposer sur la couche qui occupait un quart de la masure.

Le lendemain matin, il se remit en route, à la recherche d'un autre de ces comptoirs pour braconniers ou il pourrait faire affaire...

Après quelques déambulations dans les abords de la forêt, il vit enfin au loin une de ces enseignes... Il s'y précipita pour savoir si il y avait du monde...

Heureusement pour lui, un guerrier était passé hier et n'ayant de quoi payer sa nuit il avait laissé son bouclier. Murmandamus marchanda et réussit à le récupérer en échange de la bourse de gemmes et de quelques pièces... Il en profita par la même occasion pour se débarasser de son petit bouclier de bois qui ne lui servait maintenant plus a rien...

Après une dernière bière offerte par le patron pour sceller cet accord, il put se remettre en route...

Messages : 104 Date d'inscription : 06/03/2011 Localisation : Zéta

Un nouveau jour de plus à arpenter ces sentiers déserts qui longeaient les plaines de Tendra... Murmandamus commençait à prendre conscience de la distance qui le séparait des montagnes d'Eredir... Il voyait les pics bordant l'horizon mais il n'avait pas encore eu l'impression de les voir se rapprocher, comme si ils reculaient en même temps que lui avançait... C'est sur qu'à pied, il ne couvrait qu'une courte distance chaque jour...

Il commençait à regretter les journées qu'il avait passé chez lui... Ses journées actuelles lui semblaient bien calmes, trop calmes!

Il en était presque à espérer que Banath, le dieu des Voleurs, réputé pour sa ruse et sa facétie, ne lui ponde une situation qui sorte de l'ordinaire! Presque, parce qu'après tout, en y réfléchissant, il n'était pas sur de le vouloir réellement... Il pourrait se retrouver dans des situations bien plus ardues que celles ci et il n'était pas sur d'en sortir forcément indemne... Après tout autant profiter de cette belle journée!

Le ciel était bleu, une légère brise venait rafraichir sa peau et la protéger de la chaleur du soleil.... La Nature aussi semblait apprécier cette journée! Les oiseaux s'en donnaient à coeur joie dans les arbres, remplissant ses oreilles d'un véritable concert!

Bercé par cette musique, il continua ainsi, mettant un pied devant l'autre de façon quasi mécanique... Perdu dans ses pensées, il mit du temps à remarquer le silence lourd et pesant qui avait remplacé le bruit des oiseaux... Plus aucun animal n'était visible dans les hautes herbes amenant aux plaines de Tendra en contrebas... Une menace semblait avoir effrayé les animaux de cette partie de la forêt...

Murmandamus se prit à penser que s'il tombait encore sur un ours, quelqu'un devait avoir convaincu Ka-Hooli, la déesse de la Vengeance, de lancer les ours à sa poursuite!

Dès qu'il dépassa le dernier bosquet qui masquait à sa vue la suite du chemin, Murmandamus découvrit la cause de ce silence... A quelques mètres de là se tenait un loup, mais pas n'importe quel loup! le plus grand qu'il ne lui avait été donné de voir jusqu'à présent, qui dévorait avidement la carcasse d'un cerf qui semblait avoir vécu de nombreuses années au vu des bois qu'il arborait!

Espérant pouvoir contourner ce monstre discrètement, Murmandamus commença à reculer doucement... Malheureusement, à ce moment là, une bourrasque de vent se leva dans son dos... Dès que le loup sentit cette nouvelle odeur, Murmandamus vit les oreilles se tourner vers lui, la machoire devenir immobile... Puis, doucement, le loup tourna sa tête vers lui, le fixant de ses deux grandes pupilles vertes. Murmandamus eut un frisson devant l'intensité de ce regard, on aurait pu le croire humain!

Il était maintenant trop tard pour espérer échapper à ce prédateur aussi Murmandamus dégaina-t-il son épée et se prépara à recevoir l'assaut qui ne saurait tarder...
D'un coup le loup bondit vers lui et l'envoya bouler sur la route derrière lui sous l'impact... Une telle masse lancée à pleine vitesse... Difficile d'amortir! Il semblait pourtant que son bouclier avait blessé le loup à la patte avant gauche, il boitait légèrement. C'était toujours ça de gagné!

Le combat s'engagea réellement, Murmandamus esquivant tant bien que mal les coups de pattes de son adversaire et essayant de le toucher.... Son épée était trop courte pour réellement amocher le loup au corps, aussi changea-t-il de tactique et prit pour cible les pattes!

Après plusieurs échanges de coups que Murmandamus reçut pour la plupart sur son bouclier et sa cotte de mailles, il réussit à piéger la patte avant du loup et la trancha à la moitié dans une violente effusion de sang.

Le loup était maintenant trop amoché pour pouvoir réellement se battre... Il commença à battre en retraite et Murmandamus le suivit pour garder son avantage... Il continua à s'approcher malgré les grondements sourds du loup et, dès que le loup tenta une dernière attaque, para avec son bouclier pour faire dévier le coup. Il se trouvait donc maintenant sur le côté de la tête du loup et sans hésiter il profita de l'ouverture pour transpercer la gorge de la bête qui s'effondra de tout son poids à ses pieds!

Une fois le combat terminé et ses armes nettoyées, Murmandamus eut une pensée pour Kantas-Barat pour le remercier de lui avoir permis de vaincre une fois encore...

Il reprit donc son chemin et s'approcha de la carcasse du cerf et vit que pendant son combat, une gross limace en avait déja profité pour venir pondre ses oeufs.. Par respect pour ce majestueux animal, Murmandamus dégaina son épée et trancha la limace en deux avant d'écraser les oeufs... Il fut surpris par un jet d'un liquide verdatre qui jaillit d'une poche dans le ventre de la limace quand il la perça et n'eut pas le temps de s'en protéger...Il sentit ce liquide ronger sa peau et avant qu'il n'ait pu s'en séparer, son bras arborait une énorme plaie qui semblait en très mauvais état... Il devait la soigner avant que celle ci ne s'infecte!

Il profita de la présence du cerf pour prélever un bout de viande toujours intacte qu'il ferait sécher et garderait pour plus tard... Pour le moment il devait trouver de nouveau un cours d'eau fraiche pour laver cette plaie! Aussi se remit il en marche le plus vite possible, espérant en trouver un assez vite...

» Partie progression